Game of Thrones est régulièrement « élue » série la plus piratée sur Internet, cela a été le cas pour l’année 2012. La « faute » revenant à HBO, qui préfère verrouiller au maximum sa distribution, avec toutes les restrictions et les délais que cela peut impliquer et donc la frustration que cela provoque.
Lors d’une conférence tenue dans une université australienne, David Petrarca, réalisateur qui a fait ses preuves avec plusieurs séries, dont Hung, True Blood et surtout Game of Thrones (deux épisodes en 2012), avançait une position intéressante sur les effets du piratage.
Selon lui, le fait que la série soit piratée importe peu parce que les « shows » de ce genre fonctionnent grâce à un « buzz culturel » et vivent grâce aux « commentaires sociaux » qu’ils génèrent. « C’est comme ça qu’ils survivent », indiquait-il lors de la présentation, à en croire le Sydney Morning Herald, qui rapporte ses propos.
Le piratage comme caisse de résonnance qui attire ensuite de nouveaux spectateurs « légaux » ou des acheteurs de DVD et autres produits dérivés. L’idée est intéressante et a déjà été avancée mais l’équation économique mériterait d’être démontrée. Pas sûr que HBO ait la même analyse. Il a d’ailleurs depuis indiqué que « personne ne gagne avec le téléchargement illégal ». Manière de dire que le buzz ne remplace pas les espèces sonnantes et trébuchantes…
Source :
Sydney Morning Herald
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