A la suite du lancement “raté” des deux satellites de la constellation Galileo, Arianespace mandate dès aujourd’hui, lundi 25 août, en association avec l’ESA (agence spatiale européenne) et la Commission européenne, « une commission d’enquête indépendante pour définir les causes précises de cette anomalie ».
Après des retards à l’allumage, le futur GPS européen, censé concurrencer son homologue américain, a essuyé son premier revers d’envergure. Les deux premiers satellites de la constellation, lancés le 22 août 2014 par la fusée russe Soyouz, ont été placés sur une mauvaise orbite.
Au lieu de l’orbite circulaire de 29 900 km visée, les deux satellites ont atteint une orbite elliptique de 26 200 km. « Selon les premières analyses effectuées, une anomalie se serait produite pendant la phase de vol de l’étage supérieur Fregat, conduisant à une injection des satellites sur une orbite non-conforme » a indiqué Arianespace.
Résultat : les deux satellites ne peuvent fonctionner en l’état et il n’est pas du tout acquis qu’ils puissent être ramenés sur l’orbite visée vue la distance séparant les deux orbites (3 700 km).
Les prochains lancements sont suspendus aux conclusions de cette enquête. Les deux satellites lancés font partie d’une première vague de 12 satellites, dont les lancements sont programmés en 2014 et 2015. La constellation Galileo doit en compter 22 au total à l’échéance du programme.
Lire aussi :
– Galileo : le GPS européen enfin sur les rails (publié le 21 août 2013)
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.