Deux nouveaux satellites destinés au système européen de navigation Galileo ont été placés en orbite avec succès vendredi par le lanceur russe Soyouz, a annoncé la société française Arianespace.
Il s’agit du 9ème et du 10ème satellites de la constellation Galileo, qui doit en compter 30 d’ici 2020. « La mission a été parfaitement réussie », a déclaré Stéphane Israël, le PDG d’Arianespace. « Aujourd’hui, c’est un succès pour Galileo », a-t-il dit depuis le Centre spatial guyanais.
La fusée Soyouz avait décollé du Port spatial de l’Europe à Kourou (Guyane française) le 10 septembre à l’heure prévue, à 23h08 heure locale (11 septembre, 2h08 GMT, 4h08 heure de Paris). Tout a fonctionné comme prévu et Fregat, l’étage supérieur de la fusée, a largué les satellites sur leur orbite cible, à une altitude proche de 23.500 kilomètres, 3 heures et 48 minutes après la mise à feu du lanceur.
Bientôt une couverture mondiale
« Le rythme de déploiement de la constellation Galileo s’accélère », a estimé Jan Woerner, directeur général de l’ESA, cité dans un communiqué. « Avec l’augmentation constante du nombre de satellites en orbite et l’implantation de nouvelles stations au sol dans le monde entier, Galileo aura bientôt une couverture mondiale. Le jour où Galileo atteindra sa capacité opérationnelle complète approche, et ce sera un grand jour pour l’Europe », a-t-il souligné.
Projet emblématique de la Commission européenne, Galileo vise à réduire la dépendance de l’Europe à l’égard du GPS américain, tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision dans de très nombreux domaines (routier, maritime, agricole, etc..). Mais il a essuyé de nombreuses difficultés au fil des ans, accumulant les retards et voyant son coût.
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