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G-Star 2009 : Dragon Ball Online, le MMORPG aux boules de cristal se dévoile

Attendu en 2008, DBO a pris une bonne année de retard. Au vu des éléments dévoilés lors du G-Star 2009, il semble que les développeurs aient choisi de prendre leur temps plutôt que de risquer de décevoir des millions d’adeptes potentiels. Sage décision.

La version jouable sur le salon, qui reprenait le code très récent d’une bêta ouverte durant quelques jours à une poignée de testeurs triés sur le volet, était déjà très avancée. Développé par le studio coréen NTL sous la supervision d’Akira Toriyama (le créateur de la saga) en personne, Dragon Ball Online (DBO) est un MMORPG (ouvertement inspiré par WoW) basé sur le très riche univers de la saga « Dragon Ball ».

Les personnages en cel-shading et les décors sont d’une fidélité saisissante, et les créateurs ont passionnément exploré les moindres détails de l’œuvre originale afin de les transposer sous une forme inédite, potentiellement plus vaste et plus riche que la pléthore d’adaptations de Dragon Ball (DB) et de Dragon Ball Z sur toutes les consoles réunies, sans même prendre en compte la dimension sociale.

Classe et combat

Jugez plutôt : le joueur débute l’aventure sous les traits d’un enfant et choisit sa tribu parmi les trois races proposées, humain-Saiyen, Namek et Démon (Majin, comme Boubou), chacune comportant plusieurs classes spécifiques (par exemple « arts martiaux » ou « ingénierie » pour les humains, « guerrier » ou « guérisseur-invocateur » pour les Nameks, etc.).

On pourra naturellement choisir son sexe et customiser son apparence (sauf pour les Nameks, qui sont hermaphrodites, et qui plus est ovipares, et qui n’ont pas de cheveux), chaque ajustement maintenant une parfaite conformité avec le style du maître.

Le système de combat s’annonce nerveux et spectaculaire comme il se doit, avec dash, esquives, boules d’énergie, sans oublier des combos aériens de folie. Les performances du joueur dépendent d’une triple jauge (Vie, Ki et Rage) et naturellement de son niveau, de ses statistiques et de son équipement.

Awake in Toriyama Land

Chaque race « naît » dans un environnement différent, et il faudra prendre un peu de galon avant d’entrer en contact avec les autres espèces. On passera de l’enfance à l’âge adulte en montant en niveau et en accomplissant une multitude de quêtes dérivées de la série ou totalement originales. On sait d’ores et déjà que l’armée du Ruban Rouge, Karin, Kaioh et tant d’autres seront de la partie, entre autres piliers de la série, du Dragon Ball des origines à la toute fin de DBZ. A l’exclusion de DBGT, qui n’est pas adapté de l’œuvre de Toriyama.

La course à l’XP

Le système d’expérience s’annonce assez complexe et permet de débloquer une multitude de skills, autant de techniques dérivées de la saga, dont la transformation en Super Saiyan, qui n’est pas seulement là pour faire joli.

On sait déjà que la machine temporelle de Trunks sera de la partie, ce qui pourrait offrir des débouchés intéressants. Les inénarrables tournois de la saga seront un cadre rêvé pour des affrontements en PvP sous les yeux d’un public déchaîné. Le jeu recèle à priori tout ce que pourrait espérer le fan le plus exigeant, avec des environnements fidèles à l’esprit de la saga, des décors urbains tout en rondeurs de Toriyama à ceux, surréalistes, de la planète Namek, et un vaste univers qu’il faudra arpenter au gré des navettes aériennes, des téléporteurs ou encore sur un scooter antigravité made by Capsule Corporation.

Dragon Beau

Sur le plan de l’animation et de la mise en scène, la réalisation fait mouche, et le choix du cel-shading devrait permettre au jeu de tourner sur des PC relativement peu puissants. Le passage en plan serré lors des attaques les plus spectaculaires a remarquablement bien capturé l’esprit de la série.

En somme, de quoi faire rêver le gagaballien (fan de DBZ) qui sommeille en nombre d’entre nous. Loin de se contenter de capitaliser sur l’immense et quasi universelle popularité de la saga en pondant une bouse bâclée, le studio NTL s’est visiblement investi à fond dans cette tâche, et l’implication personnelle d’Akira Toriyama semble avoir porté ses fruits. Le lancement est prévu pour le courant de 2010 sur PC en Corée, sous les augures de Bandai Korea-CJ Internet. Bandai Namco, qui va probablement se réserver les droits à l’international sur PC et sur Xbox 360, serait bien fou de ne pas le localiser au plus vite, partout où a sévi la folie « Dragon Ball ».

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Nathan Sommelier