01net. : Quels sont les grands changements dans la version 6.0 de
ZoneAlarm ?
Gregor Freund : Nous allons y intégrer un antispam et un outil de lutte contre le
phishing. Mais la principale nouveauté est un outil qui identifie et éradique les
spywares.Pourquoi spécifiquement les spywares ?
Parce que, aujourd’hui, de nombreuses sociétés à la limite de la légalité consacrent des budgets énormes à développer des spywares pour vous envoyer des publicités ciblées. Ces spywares, qui
fonctionnent comme des virus, sont révisés plusieurs fois par jour et donc très insidieux.Comment proposez-vous de lutter contre ce type de menace ?
La nouvelle version de ZoneAlarm surveille le comportement de chaque programme installé sur votre ordinateur. Notre force est notre base de données, SmartDefense Advisor, qui est alimentée par une communauté de plus de
100 000 utilisateurs du produit, ceux qui ont choisi de gérer manuellement les risques. Chacune de leur décision entre dans la base, un de nos experts gardant le contrôle des opérations.
Ainsi, 95 % des comportements de logiciels sont déjà répertoriés dans une black list
[l’accès au système sera toujours refusé, NDLR] ou une white list
[l’accès
au système sera toujours autorisé, NDLR]. Il ne reste que 5 % des cas où le programme doit demander une décision à l’utilisateur.Qu’est-ce qui a changé depuis votre
rachat par Check Point
en 2004 ?
Nous étions complémentaires sans avoir de produits en compétition. Nous sentions la demande du marché pour une solution de sécurité complète. C’est chose faite avec
ZoneAlarm Internet Security Suite (pare-feu, antivirus, filtrage de sites…) qui représente maintenant 50 % de nos ventes.
Aujourd’hui Zone Labs est la filiale de Check Point qui se consacre au grand public et aux petites entreprises. Ils nous ont apporté une force de distribution que nous n’avions pas. Nos équipes communes de R&D, qui se
composent de 150 personnes à San Francisco et en Biélorussie, travaillent sur le même c?”ur de technologie.
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