Mercedes a présenté il y a une semaine un nouveau système de freinage baptisé « In-Drive Brake ». Comme son nom l’indique, il compte intégrer le système de freinage au système de conduite, en délaissant les plaquettes, disques et étriers des roues des voitures électriques. Intégré à la transmission du moteur, le futur système de freinage cherchera à supprimer totalement les systèmes conventionnels, qui sur les voitures électriques, du fait de la présence d’un freinage régénératif, a tendance à se détériorer.
Généralement, il faut actionner le mode B dans une voiture électrique pour profiter de ce système de freinage régénératif, en levant simplement le pied de la pédale d’accélérateur. Mais en mode normal, les voitures électriques utilisent aussi le freinage régénératif. La seule différence est que le conducteur doit appuyer sur la pédale de frein. En faisant pression dessus, la voiture actionne le système régénératif dans un premier temps. Puis, si la pression exercée est forte et que le freinage doit être plus puissant, alors la voiture actionne ses étriers.
En conséquence, la voiture électrique arrive à limiter son émission de particules fines en provenance des freins, sa principale source d’émission en parallèle aux gaz d’échappement. Mais pour Mercedes, il faudra aller encore plus loin à l’avenir en permettant au freinage régénératif d’être suffisamment puissant pour remplacer totalement le système de freinage d’une voiture.
En guise de bénéfice, une réduction encore plus drastique du besoin d’entretien de la voiture, mais aussi une voiture plus silencieuse, et la possibilité d’ajouter des jantes pleines qui réduiront encore plus la traînée aérodynamique. Quant à la loi, Mercedes doit certainement chercher à se conformer à l’évolution future des normes antipollution, alors qu’on passera à Euro 7 dans deux ans, en novembre 2026.
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Le principal problème qui freine les ingénieurs
Mercedes travaille sur « In-Drive Brake » depuis son centre de recherche et développement à Sindelfingen, en Allemagne, où la marque à l’Étoile étudie aussi une nouvelle peinture solaire dispensant les automobilistes de recharger leur voiture. À ce jour, le système de freinage s’intègre dans le même module comprenant le moteur, la transmission, et le différentiel. Le système comprendrait toujours un mécanisme par friction, mais désormais, l’émission de particules fines dans l’air sera impossible du fait que l’ensemble est encapsulé.
L’un des principaux défis qui restent aux ingénieurs concerne le refroidissement du système. Car du fait du principe de friction, il y aura toujours du rejet de chaleur, qu’il faudra contenir. Surtout sur une voiture électrique qui a besoin du liquide de refroidissement pour contrôler la température de ses batteries.
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