Lors de sa keynote du mardi 23 octobre 2012, Apple a introduit une véritable avalanche de produits. Des iPad et iPad mini, évidemment mais aussi une mise à jour complète de sa gamme Mac « grand public » et professionnelle pour les portables.
Outre les designs affinés des MacBook Pro et surtout de l’iMac, Apple a présenté une nouvelle fonction/technologie Fusion Drive. Pour beaucoup, ce n’était pas une réelle nouveauté mais plutôt l’officialisation du support de la technologie de stockage sur disque hybride, comme on la connaît avec la gamme Momentus, de Seagate, par exemple, depuis quelques années.
Deux disques… une technologie hybride
Il se pourrait que Fusion Drive soit un peu plus que cela. A en croire la newsletter consacrée au stockage numérique storagenewsletter.com, la solution d’Apple va un peu plus loin. Alors que ce qu’on appelle disque hybride utilise une puce mémoire Flash d’une taille allant de 8 à 32 Go, ici, cette technologie fait plus que combiner une confortable mémoire tampon en Flash, elle fait cohabiter disque SSD et disque mécanique. Une solution avec deux moyens de stockage, utilisée parfois en RAID.
En l’occurrence, d’après les annonces d’Apple, Fusion Drive combine un disque SSD de 128 Go et un disque Seagate de 1 ou 3 To. La limite pour l’instant étant que Fusion Drive ne fonctionne qu’avec des disques 3,5 pouces, présents dans les Mac mini et les iMac. Cette solution n’est donc pas disponible pour les nouveaux portables, qui proposent eux des disques de 2,5 pouces. Le SSD demeure alors la solution, coûteuse, pour avoir des disques rapides.
Le fruit d’un rachat
Fusion Drive optimise ensuite la répartition des données entre SSD et disque mécanique, pour les Mac équipés de Mac OS X 10.8.2 et supérieur. Les applications et documents les plus fréquemment utilisés se trouvent évidemment sur le SSD alors que les autres sont relégués sur les disques classiques.
Pour Jean-Jacques Maleval, de Storage Newsletter, Fusion Drive est « probablement l’apport de la technologie d’Anobit Technologies Ltd, acquise par Apple en janvier 2012 pour 390 millions de dollars ». Cette start-up israélienne était spécialisée dans les contrôleurs de mémoire Flash, dont on trouve trace dans les iPad, iPhone et MacBook Air.
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