Plusieurs mois après IBM, HP et Dell, c’est au tour de Fujitsu Siemens d’annoncer son entrée sur le marché des serveurs à très haute densité, aussi connus sous l’appellation Blade Servers ou serveurs lames. Le Primergy BX300 se présente sous la forme d’un boîtier pour rack de 3U de hauteur capable d’accueillir jusqu’à vingt serveurs lames. Chaque carte serveur, qu’il est possible de connecter à chaud, reçoit jusqu’à deux processeurs Pentium III Ultra Low Voltage ou Pentium III-M en attendant les adaptations nécessaires pour accueillir le Pentium 4-M. “Les technologies évoluent tellement vite que nous avons choisi de valider pour le moment le Pentium III-M, qui répond très bien aux attentes actuelles des clients visés par ce type de serveur”, précise Eudes Moulanier, chef de produit chez Fujitsu Siemens.
Livré avec les logiciels ServerStart et ServerView.
Chaque lame abrite également un ou deux disques IDE, pilotés au niveau matériel en mode Raid 0 ou Raid 1, jusqu’à 2 Go de SDRAM ECC, et deux contrôleurs Gigabit Ethernet. Ces derniers assurent l’interconnexion des cartes avec un fond de panier de type Midframe SerDES (bande passante de 40 Gbit/s) à destination des commutateurs (jusqu’à quatre commutateurs de niveau 2 au format lame dotés chacun de 10 ports Gigabit et trois ports Gigabit pour lien montant). “Nous avons préféré opter pour ce type d’architecture, estimant que le bus CompactPCI était trop limité”, ajoute Eudes Moulanier. Mais le constructeur ne s’arrête pas là. Outre la possibilité d’intégrer deux cartes d’administration par châssis, indépendantes du système, il livre ses solutions ServerStart et ServerView. Celles-ci permettent, entre autres, une installation automatique du système d’exploitation et des logiciels applicatifs au travers du réseau, la supervision complète des lames, ainsi que la récupération automatique après incident depuis un poste d’administration centralisée distant.
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