La création en 1999 du joint-venture Fujitsu Siemens Computers répartissait clairement les attributions entre les deux sociétés fondatrices. La synergie devait aboutir à des codéveloppements et achats en amont des matériels et à une répartition des canaux de distribution de leur production, du portable au serveur. Cependant, malgré un cobranding, les PC semblaient exclus de ce plan. L’annonce de la semaine dernière met fin à ce hiatus. Pour rationaliser les achats et la production, les PC commercialisés seront les mêmes dans le monde entier. À cette homogénéisation des gammes correspond un guichet unique, un même interlocuteur dans le cas d’un parc disséminé dans le monde. Cette annonce pourrait préfigurer une fusion entre Siemens et Fujitsu corp. Ce qui est démenti par la coentreprise dont les résultats sont plus ou moins équilibrés.
Une restructuration coûtant 23 millions d’euros
“Pour les six premiers mois de notre année fiscale, nous avons réalisé un CA de 2,45 milliards d’euros, et n’était un provisionnement de 23 millions pour frais de restructuration, nous aurions réalisé 2 millions d’euros de résultat d’exploitation pour cette période, au lieu de 21 millions de pertes”, détaille Barbara Schädler, directrice de la communication de Fujitsu Siemens AG. Une restructuration portant sur près de 300 personnes. La firme se félicite toutefois, dans un marché morose, de rester à peu près à l’équilibre et de connaître dans certains pays, dont la France et l’Angleterre, une croissance à deux chiffres.
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