Bien que vieillissantes, les applications Cobol sont encore très utilisées par les grands comptes. Pour les entreprises désireuses d’opérer leur migration vers des machines plus récentes et vers l’environnement .NET, Fujitsu a
développé NetCobol pour .NET. ‘ Ce langage cible surtout les applications fonctionnant sur des grands systèmes, des machines Bull ou des HP 3000 que les entreprises devront renouveler progressivement ‘, explique
Jean-François Saint-Pierre, de Fujitsu Consulting. Installé sur une station de travail Windows, NetCobol pour .NET est automatiquement reconnu par Visual Studio .NET, l’outil de développement de Microsoft, enrichi à cette occasion d’un nouveau
débogueur et compilateur Cobol.L’atelier gère la totalité de la syntaxe du langage Cobol et transforme le code issu de NetCobol en pseudo-code .NET, qui sera ensuite interprété par CLR, la machine virtuelle de Microsoft. L’importation de programmes Cobol existants,
stockés sous forme de fichiers textes, est également possible.
Le moniteur transactionnel d’IBM n’est pas reconnu
Malgré NetCobol pour .NET, une migration complète de programmes existants demeure une opération d’envergure. Fujitsu recommande ainsi de faire migrer la logique applicative proprement dite et de redévelopper des interfaces
utilisateurs, à l’aide de Visual Basic ou de C# ; Visual Studio .NET et NetCobol pouvant faire appel de manière transparente à des routines Cobol et les transformer en code .NET.Quant à l’accès aux données, NetCobol pour .NET accède aux bases SQL ainsi qu’aux fichiers d’accès aux bases de données Vesam ou Isam. Seul obstacle, CICS, le moniteur transactionnel d’IBM, n’est pas pris en charge. Il sera donc
nécessaire d’utiliser une passerelle spécialisée, comme le Host Integration Server de Microsoft, pour dialoguer avec ce moniteur.
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