Et de cinq ! La lignée des X100, cet appareil atypique lancé en 2011 qui a permis à Fujifilm de revenir sur le devant de la scène dans le monde la photo, accueille sa cinquième itération, le X100V. V pour le cinq en caractères romains car la nomenclature anglo-saxonne – S pour Second, T pour Third et F pour Four – ne tenait plus la route.
Un cinquième boîtier terriblement similaire à ses aïeuls du point de vue extérieur : toujours le viseur optico-électronique placé façon télémétrique, toujours le flash miniature incrusté au-dessus de l’optique, toujours le même design, un placement des molettes assez proches, etc. Tout utilisateur d’une itération précédente devrait être à l’aise.
Pourtant, quelques éléments extérieurs changent à commencer par l’écran LCD tactile qui est enfin orientable grâce à un système de charnière verticale. Le viseur s’améliore lui aussi avec non seulement une amélioration de la couverture en visée optique, mais aussi un passage de 2,36 (X100F) à 3,69 millions de points.
A l’intérieur, cela change aussi. Déjà dans la conception mécanique puisque le boîtier est – enfin ! – protégé des poussières et intempéries par des joints d’étanchéité. Un changement bienvenu dans la gamme, les différentes générations de X100 ayant un peu souffert de la comparaison par rapport aux différentes générations de X-T.
Ensuite, il y a les améliorations électroniques que l’on attendait : le capteur et le processeur d’images sont les mêmes que ceux des X-T3, X-T30 et X-Pro 3, à savoir un capteur APS-C X-Trans CMOS 4 et une puce X-Processor 4 qui ont fait leurs preuves. De quoi monter plus haut en ISO, se débarrasser de cet effet de peaux « cireuses » dont pouvaient souffrir les appareils de la génération précédente dans des conditions de basses lumières. Et évidemment profiter d’un autofocus enfin très (très) agressif.
Même focale, nouvelle optique
Le changement plus subtil, mais qui sera néanmoins capital s’il a bien été exécuté, touche l’optique. Une optique qui est restée inchangée entre les autres précédentes générations – du X100 au X100F – et qui commençait à montrer ses limites. Tant du point de vue de la définition d’image (pouvoir séparateur insuffisant), que de la mollesse à pleine ouverture ou de la distance minimale de mise au point.
Si on a toujours droit à un 23 mm f/2.0, la formule optique a été revue et intègre désormais deux lentilles asphériques. Si les lentilles frontales et arrière semblent similaires, le groupe intérieur de quatre lentilles semble, sur les diagrammes, profondément différent. Ce qui permettrait à cette focale fixe équivalente à un 35 mm (en éq. 24×36) d’offrir à la fois « une meilleure résolution d’image, moins de distorsions et des performances de mise au point rapprochées améliorées ».
Il faut aussi noter que le filtre à densité neutre intégré passe de trois à quatre stops. Quant aux détenteurs des compléments optiques grand-angle (WCL-X100 II) et téléobjectif (TCL-X100 II), ils seront ravis de constater qu’ils sont toujours compatibles avec ce nouveau boîtier.
Autres améliorations notables : 17 simulations de films, la vidéo 4K jusqu’à 30 images par seconde (et la Full HD jusqu’à 120 i/s !) avec des couleurs 10 bits en sortant le signal par la prise HDMI, un joystick à l’arrière, une prise USB-C 3.1 pour la recharge (et la décharge des photos sur l’ordinateur) et une autonomie en hausse de 30% avec un passage de 270 clichés par charge (X100F) à 250 clichés par le viseur électronique (plus consommateur d’énergie que l’écran).
Le X100V sera disponible le 27 février en version argentée/noir et courant mars pour la version toute noire, à 1499 euros dans les deux cas.
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