Prenez un X-T4, déshabillez-le entièrement pour ne conserver que la partie électronique – le capteur X-Trans 4 et le X Processor 4. Soudez ces deux composants fondamentaux sur une toute petite carte-mère et intégrez le tout dans le boîtier le plus épuré de l’histoire des hybrides APS-C de Fujifilm « et voilà », vous avez en face de vous le tout nouvel X-E4.
Héritier de la famille « X-E », il reprend le viseur déporté sur le côté, mais sans le coûteux viseur opto-électronique du X-Pro 3 – ici, un simple viseur électronique de 2,36 Mpix. À l’arrière, Fujifilm joue la carte de la simplification au maximum, avec seulement cinq boutons et un joystick, le D-Pad disparaît. Ce qui n’est pas très gênant puisque, outre le joystick, on peut naviguer avec l’écran tactile. Il a le bon goût d’être orientable à 180° afin de faciliter les cadrages au niveau du ventre… et les autoportraits, on ne va pas se mentir.
Du côté de la rapidité de l’AF, de la rafale (30 i/s avec un recadrage x1,25, 20 i/s en pleine définition), de l’essentiel des compétences vidéo, etc. Le X-E4 nouveau offre les mêmes performances (et la même qualité d’image) que le X-T4. Mais outre quelques raffinements vidéo en moins, l’absence de tropicalisation et une préhension plus compacte, le X-E4 a un gros manque par rapport à son grand frère : il ne dispose pas de stabilisation mécanique du capteur.
Fujifilm a fait ici un choix de design (compacité) et de coût (le mécanisme et son intégration coûtent cher) qu’il faudra garder en tête avant de choisir son boîtier Fujifilm… et ses optiques, puisqu’il faudra préférer des modèles stabilisés, ou lumineux.
En même temps que son X-E4, Fujifilm lance une nouvelle version de son 27 mm qui s’avère particulièrement adapté à ce nouveau boîtier : le XF27 mm f/2.8 R WR. S’il conserve exactement la même formule optique que son aïeul (le XF27 mm f/2.8), le XF27 mm f/2.8 R WR évolue mécaniquement.
Le « R » indique la présence d’une bague de contrôle de l’ouverture (de f/2.8 à f/16) et la mention « WR » signifie weather resistant, c’est-à-dire protégé contre l’humidité et les poussières (sept nouveaux joints d’étanchéité). Mais, ce qui en fait un excellent choix pour le nouveau X-E4, c’est son format ultra compact (on parle d’optique « pancake ») et son poids plume de 84g.
Fujifilm compte d’ailleurs beaucoup sur cette combinaison : en plus d’une version boîtier nu, Fujifilm commercialisera les deux comparses dans un kit, le tout ne pesant que 448 g (364g de boîtier et 84g d’optique).
Autre optique annoncée dans la foulée, le zoom téléobjectif XF 70-300 mm f/4-5,6 R LM OIS WR. Une optique équivalente à un 107-457 mm, compatible avec les deux téléconvertisseurs (XF1.4 TC WR et XF2.0 TC WR), et qui se destine à un public d’amateurs de super focales… et de boîtiers plus gros que le petit X-E4 !
Le X-E4 sera disponible à partir du mois de mars :
– à 899 euros boîtier nu (argent ou noir)
– à 999 euros dans un kit « premium », avec un repose-pouce et une poignée pour faciliter la préhension.
– à 1049 euros avec le XF27 mm f/2.8 R WR.
Le XF27 mm f/2.8 R WR sera vendu à 499 euros.
Le XF 70-300 mm f/4-5,6 R LM OIS WR sera vendu à 899 euros.
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