C’est officiel : trois nouvelles versions de MP3.com (française, allemande et espagnole) devraient voir le jour dans le courant du mois de septembre.Outre-Atlantique, la société doit faire face à une série de procès intentés par la Recording Industry Association of America (RIAA) et les grandes maisons de disques. Le 6 septembre dernier, la justice américain a condamné MP3.com à verser quelque 118 millions de dollars à Universal Music Group, au titre de dommages et intérêts des préjudices subis du fait de MyMP3.com, un site qui permettait aux internautes de télécharger gratuitement des fichiers musicaux.En Europe, MP3.com a su convaincre quelques investisseurs de renom, comme Bernard Arnault, principal artisan d’Europ@web, et qui, malgré quelques déconvenues marquantes, continue de miser durablement sur Internet.En France, l’arrivée de MP3.com risque de ne pas passer inaperçue, notamment aux yeux d’institutions telles que la Sacem, dont la fonction est précisément de veiller au respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle.L’organisme, qui suit avec attention l’évolution de la diffusion de la musique sur Internet, avait passé un accord avec le site Francemp3.com, dès décembre 1999.Selon Eric Legent, fondateur de Francemp3.com, ” le MP3 est l’objet d’un engouement naissant. Et dans l’Hexagone, les internautes plébiscitent une véritable approche éditoriale de la musique sur le Web “. A l’opposé des simples bases de données jusquici développées par MP3.com.
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