Depuis la mort de Steve Jobs, les actionnaires d’Apple ont à nouveau la parole et le font savoir. Ainsi, c’est une fronde qui a été menée par quelques actionnaires contre la Proposition #2, qui concerne à la fois un changement dans l’organisation de la société et une nouvelle méthode de distribution des bénéfices. Un autre actionnaire a attaqué Apple pour sa Proposition #4, qui touche elle à la rétribution des postes de direction de la société.
Trésor endormi
David Einhorn, fondateur et président de Greenlight Capital, avait porté l’affaire devant la justice, estimant qu’Apple ne lui reversait pas assez d’argent et que la proposition #2 laissait une trop grosse part de son investissement inutilisée. Les quelque 137 milliards de dollars de liquidités que possède Apple étant effectivement inertes, même si Apple maintient vouloir posséder un matelas suffisant en cas d’acquisition imprévue… Au-delà de la question de la rétribution des actionnaires, un des arguments de l’investisseur mécontent était qu’Apple liait plusieurs éléments qui n’auraient pas dû l’être.
Question de forme
Point sur lequel le juge new yorkais Richard Sullivan est visiblement d’accord, puisqu’il a donné raison, vendredi dernier, à David Einhorn. Apple va donc se voir obligé d’abandonner la proposition sous cette forme et de trouver une nouvelle formulation à présenter à ses actionnaires lors de sa conférence annuelle le 27 février prochain.
Des actions préférentielles
David Einhorn estime qu’Apple devrait émettre des actions préférentielles perpétuelles à ses actionnaires actuels. Il souhaiterait que ces parts donnent droit ad vitam à une rémunération annuelle préférentielle de 4% sous forme de dividendes. Apple, par la voix d’un de ses porte-paroles, s’est dit « déçu par la décision de justice », estimant que sa proposition « fait partie de ses efforts pour améliorer davantage la gestion de l’entreprise et servir au mieux les intérêts des actionnaires ».
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