Frogan. Sous cette appellation d’origine celtique (qui signifie vivant, plein d’entrain) se cache une infrastructure dédiée à la présentation de contenus par Internet.Les présentations multimédias se font au sein de fenêtres indépendantes, situées au premier plan de l’espace de travail (pop-up). Celles-ci peuvent intégrer des textes, des animations et des vidéos. Pour sa part, Frogan permet de lier entre eux ces différents éléments, d’habiller la présentation à l’aide d’effets (formes géométriques, couleurs, etc.) et d’assurer leur transport à travers le réseau d’entreprise.Développé par la société parisienne STG Interactive, Frogan souhaite se faire une place sur le marché de la présentation sur IP, en concurrence avec des ténors comme Flash ou Java. “Nous visons les éditeurs professionnels, les entreprises ou les particuliers qui souhaitent enrichir leur contenu avec un format complémentaire au Web. Notre technologie offre par ailleurs des capacités de présentation évoluées et faciles à rafraîchir”, indique un porte-parole de l’entreprise.
FDSL, un dialecte XML neutre pour les pare-feu d’entreprise
L’intérêt de Frogan est double. D’une part, il repose sur un dialecte XML baptisé FDSL (Frogan Slide Description Language). Contrairement aux appliquettes Java ou au format Flash considérés comme intrusifs, les présentations Frogan pourront donc transporter animations et contenus, à travers des pare-feu d’entreprise ?” à l’image de SMIL, par exemple, pour l’intégration d’objets multimédias indépendants les uns des autres (texte, vidéo, etc.).D’autre part, Frogan permet de faire appel à des documents Web. Des fonctions qui autorisent la mise au point de parcours de navigation à double sens, entre un site Web marchand et une présentation commerciale Frogan par exemple.
Les animations appelées au moyen d’un jeu d’adresses dédiées
Les présentations Frogan seront accessibles par une URL qui répond à la syntaxe suivante : http://frogan*01netouautrechose.uneextension.Frogan est un préfixe obligatoire, tandis que le domaine et l’extension sont libres. Des domaines virtuels qui pourront être réservés dès le 30 mai sur le site éponyme.Pour assurer la concordance entre ces noms de domaine virtuels et des classes de numéros IP, le format s’appuie sur un réseau dédié de serveurs de domaines baptisés FNS (Frogan Network System). Dix points de présence répartis aux Etats-Unis, en Australie, au Japon et en Europe (Londres, Amsterdam, Paris, etc.), chargés de gérer l’appel à une présentation Frogan sur le réseau HTTP.Cette concordance est prise en charge par un protocole propriétaire baptisé TCX14.Outre cette infrastructure, Frogan nécessite l’utilisation d’un lecteur propriétaire, dont la disponibilité est annoncée pour le 4 septembre. En attendant son acceptation par les navigateurs les plus populaires, espère STG Interactive.Côté édition, l’entreprise promet une suite de développement dans un futur proche. Les développeurs Web devront donc pour l’instant s’armer de patience et utiliser un éditeur de textes pour développer les premières présentations.Au final, STG Interactive compte distribuer gratuitement sa technologie auprès des éditeurs de contenus. Ses recettes proviendront du dépôt des domaines virtuels Frogan : environ 80 dollars pour 2 ans, puis 40 dollars lannée supplémentaire.
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