Pour 100 francs par mois, communications comprises, Freesurf propose un forfait permettant d’avoir une connexion illimitée entre 19 heures et 8 heures. Ayant conçu cette offre pour des surfeurs modérés (consultation de site, messagerie électronique, forums), Freesurf a eu la mauvaise surprise de voir un nouveau public s’intéresser à son forfait : les gros surfeurs, avides de jeux en réseau, de messagerie instantanée de type ICQ, de téléchargement…Au siège du fournisseur d’accès, on reconnaît avoir vu une recrudescence des abonnements depuis la fermeture du forfait illimité Le paradis des surfeurs de OneTel. Depuis, 10 % des 35 000 abonnés à Freesurf monopoliseraient, à eux seuls, 90 % des ressources financières.Ainsi, arguant du non respect du chapitre 10 des conditions générales du forfait (interdisant notamment la création de réseaux privés et du partage d’un même abonnement entre plusieurs utilisateurs) Freesurf a suspendu les forfaits de 480 abonnés.” Seulement suspendus “, tient-on à préciser chez le fournisseurs d’accès, ” et non pas résiliés “, comme chez OneTel. ” Nous allons étudier chacun de ces cas, pour estimer si l’usage abusif du forfait a été ponctuel ou non “.
Quant à savoir où se situe la limite entre le ponctuel et le récurrent, c’est une question qui reste à étudier. Néanmoins, dici une quinzaine de jours, chaque consommateur sera informé du maintien ou non de son abonnement.Une chose est claire pour Freesurf : pour cause de rentabilité, les gros surfeurs ne sont pas les bienvenus.
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