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Freesurf officialise l’arrêt de son forfait illimité

Seuls quelques internautes bénéficiaient encore du forfait illimité de Freesurf, arrêté depuis le mois d’août. Le fournisseur d’accès a décidé de ne pas renouveler cette offre.

Freesurf met un terme définitif à son forfait illimité soir et week-end pour 100 francs par mois, lancé au mois d’avril 2000. Par le biais d’une lettre recommandée, le fournisseur d’accès à Internet (FAI) a prévenu ses utilisateurs que leur abonnement ne serait pas renouvelé. Il met ainsi fin à un forfait plus que moribond.Seule une poignée d’internautes est concernée par cette décision : les clients de la première heure qui avaient pu souscrire à un contrat pour une durée d’un an.En effet, quelques mois après, la durée de l’abonnement était ramenée à trois mois. Mais ces abonnés de la seconde vague devaient rapidement renoncer à leur forfait illimité, faute de pouvoir le renouveler : Freesurf en a arrêté définitivement la commercialisation en août 2000.

Freesurf arrête les frais

Le FAI avait également fait le ménage parmi ses abonnés. Après avoir suspendu la connexion à 500 internautes, il avait résilié le contrat de ceux qui en avaient fait un usage jugé contraire à ses clauses. Le partage du réseau entre plusieurs utilisateurs était, par exemple, un des motifs de radiation invoqués par Freesurf.Malgré le peu d’abonnés restant, cette offre représente une perte financière pour le fournisseur d’accès. “Dès son lancement, ce forfait a attiré les plus gros consommateurs, qui se connectent en permanence. Nos prévisions de consommation moyenne ont donc été pulvérisées”, commente Laurent Mick, chargé des partenariats chez Freesurf.Le fournisseur d’accès a donc décidé d’arrêter les frais, sans attendre la mise en place, prévue pour cet été, de l’interconnexion forfaitaire. Cette offre, proposée par France Télécom, devrait permettre aux fournisseurs d’accès d’offrir des forfaits illimités économiquement viables. “Actuellement, nous n’avons pas encore suffisamment de détails sur toutes les conditions que France Télécom va imposer. Nous préférons attendre et, pourquoi pas, proposer à nouveau une offre illimitée mais dans de meilleures conditions”, conclut Laurent Mick.

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Coralie Cathelinais