Alors que le retournement de tendance économique est manifeste en Europe et qu’il frappe les États-Unis depuis déjà plusieurs trimestres, l’une des places de marché pionnières de son secteur affiche une bonne santé financière qui détonne. FreeMarkets a en effet atteint son équilibre financier, prévu pour 2002, dès le 4e trimestre 2001, avec 102,14 M? (90 M$) de cash en caisse.
Quelle place pour un indépendant ?
Philippe Gastineau, directeur des ventes de FreeMarkets France, souligne la croissance soutenue de l’activité de la place de marché : “Personne ne peut affirmer qu’il n’est pas touché par cette baisse d’activité ; mais en période de crise, les grandes entreprises, nos clients, s’intéressent de plus près à leurs stratégies d’achat”. Alors que les grands industriels, clients traditionnels de FreeMarkets, sont de plus en plus nombreux à participer à des marketplaces
“consortium” (de type Covisint, WWRE, CPGMarket, etc.) ou à lancer des places de marché privées, Philippe Gastineau se défend d’être en concurrence directe avec ces projets. “Nous ne sommes pas positionnés sur le marché du e-procurement ou de la transaction en elle-même. Notre métier est l’e-sourcing, un domaine où notre expérience reste unique.” FreeMarkets annonce ainsi 135 000 fournisseurs de par le monde dont 16 000 actifs, soit un volume d’achat de 28,36 Md? (25 Md$) depuis sa création en 1995. En Europe, où la place de marché est présente depuis 1998, elle revendique 30 clients, pour un volume d’achat de 4 Md?.freemarkets.com
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