Freebox v7 : premières indiscrétions sur l'appareil

Après avoir repoussé plusieurs fois le lancement de la version 7 de la Freebox, Xavier Niel a déclaré en ce début septembre 2017 ne pas pouvoir la décaler une fois de plus. Avant d’ajouter que cette nouvelle box allait « recréer du buzz et refaire de la croissance ». Elle devrait donc embarquer de nombreuses nouveautés, sur lesquelles Mac Génération pense avoir des informations grâce à une source industrielle généralement bien informée.

Un décodeur compatible 4K : ce n’est pas une surprise. Pour une box que Xavier Niel veut « très haut de gamme », c’est désormais une obligation.
Elle tournerait sous Android TV à l’instar de la Freebox Mini 4K. Une information à prendre avec beaucoup de précautions, Xavier Niel ayant toujours affirmé que la V7 ne tournerait pas sous Android TV mais sous un système d’exploitation maison.
Un module fibre prenant en charge la norme G.fast. Une technologie qui permet d’obtenir du très-haut-débit sans déployer la fibre jusqu’à l’abonné. Encore une surprise, Free n’ayant cessé de rappeler que sa priorité allait au FttH, la fibre de bout en bout. Il vient d’ailleurs d’annoncer des chiffres ambitieux de déploiement lors de la présentation des résultats financiers du premier semestre 2017 du groupe Iliad. Il promet ainsi 9 millions de prises éligibles fin 2018 et 20 millions fin 2022. Et le G.fast comme le VDSL2 permettent d’offrir aux abonnés du très haut débit plus rapidement et à moindre frais. Car Xavier Niel veut avant tout offrir un maximum de débit à ses utilisateurs, comme il l’avait annoncé au mois de juin dernier sur le plateau de 01netTV.
Une box orientée domotique : la Freebox v7 pourrait permettre le contrôle de nombreux objets connectés, des ampoules Hue de Philips au thermostat Nest, grâce à la prise en charge du standard sans fil 802.15.4 sur la bande des 2,4 GHz (protocoles ZigBee et Thread). En outre, la box devrait émettre sur la bande de 868 MHz, utilisée par le protocole Z-Wave exploité par d’autres appareils intelligents (un système de chauffage, des volets roulants ou des prises commandées par exemple).
Une télécommande tactile : elle permettrait, évidemment, de piloter la box. Elle pourrait, qui sait, s’appuyer sur le brevet déposé par l’opérateur en 2014 auprès de l’INPI. Un an plus tard, il avait déposé un brevet pour une télécommande intelligente capable d’économiser de l’énergie. Celui-ci pourrait servir si Free intégrait un gyroscope à son outil… Mais l’opérateur choisira peut-être une appli sur la TV pour piloter la box.

Des fonctions cloud : les box pourraient offrir un grand espace de stockage, ce qui permettrait à Free de mettre l’accent sur la fonction de serveur/NAS. Mais cela donnerait aussi la possibilité à l’opérateur de créer une infrastructure décentralisée pour gérer certaines fonctions. On pourrait alors imaginer pouvoir se connecter à plusieurs sur une même session ou piloter un ordinateur à distance.

Cette nouvelle box, qui remplacera la Freebox Revolution qui a déjà sept ans, pourrait sortir avant la fin de l’année 2017.