L’accès haut-débit de Free est, à ce jour, la seule offre triple play facturée au forfait(1). Les communications nationales et un bouquet d’une cinquantaine de chaînes sont
gratuits, ce qui constitue un formidable produit d’appel et aide à ‘ faire passer ‘ les imperfections techniques. Depuis le lancement de cette offre, des améliorations ont été constatées, mais suffiront-elles pour
satisfaire les professionnels que Free voudrait maintenant conquérir ?Ceux-ci sont plus exigeants en termes de disponibilité et de qualité de service et ont besoin d’une assistance très réactive. Pour l’heure, le bilan est positif mais devra encore s’améliorer. Pour commander un accès
Free haut débit, il faut remplir un formulaire sur free.fr, ce qui ouvre une page Web sur laquelle le client suit au jour le jour la ‘ construction ‘ de sa ligne ADSL ainsi que le cheminement logistique de sa Freebox. Même
principe pour le paiement par prélèvement : pas de facture classique, mais un relevé des consommations optionnelles(2) accessible en ligne.La version 3 de la Freebox, un boîtier gros comme un modem piloté par télécommande, est livrée avec accessoires et câbles mais un seul filtre ADSL. L’afficheur électroluminescent frontal à quatre digits masque le récepteur
infrarouge, alors qu’à l’arrière sont disposés huit connecteurs : alimentation électrique, extension IDE S-ATA (pour disque dur), audio optique S/P-DIF (ampli 5.1), péritel (téléviseur), RJ 11 (téléphone), USB et Ethernet
(ordinateur ou routeur) et xDSL (connexion ADSL). Sur le côté gauche, un port PC Card accueillera bientôt une interface Wi-Fi. Un CD-Rom fournit les logiciels nécessaires à l’installation.La configuration testée pourrait être celle d’une microentreprise avec triple service et ligne analogique France Télécom toujours active. Une fois l’ouverture de la ligne confirmée et les raccordements effectués, la
Freebox se synchronise automatiquement en sept étapes, symbolisées par sept états qui se concluent par l’affichage de l’heure.
Un codage inégal
Les chaînes de télévision en libre accès sont appelées à l’aide de la télécommande, dans l’ordre indiqué par un menu à éclipse. Les programmes payants au mois sont souscrits par ce même intermédiaire, après confirmation
d’un code d’accès créé par l’utilisateur. Le temps de commutation est variable, et chaque canal est identifié par une surimpression temporaire. Le signal vidéo MPeg-2, converti en PAL dans la Freebox, est d’une qualité de
codage inégale, le résultat sur l’écran étant inférieur à une bonne réception analogique terrestre ou câblée. On constate aussi sur certains canaux des gels d’image consécutifs à des pertes de paquets.L’accès haut-débit est facilement partagé par un routeur Wi-Fi, et sa vitesse répond aux attentes, que ce soit pour naviguer sur Internet ou utiliser la messagerie. La liaison téléphonique sur ADSL est établie après création du
numéro d’appel par l’utilisateur. La qualité sonore est remarquable, sans écho ni latence, et les services associés à la ligne sont nombreux. On veillera cependant à équiper tous les conjoncteurs téléphoniques du réseau local
d’un filtre ADSL pour que les appels France Télécom entrants ne perturbent pas la liaison ADSL. Enfin, dans sa version grand public actuelle, la Freebox n’accepte pas de fax ou de répondeur ni d’équipement de traitement de
données.(1) 29,90 euros par mois sans droit d’accès, et pénalité de résiliation dégressive de 99 euros diminuée de 3 euros par mois d’ancienneté.
(2) Chaînes de télévision à péage et appels téléphoniques vers l’étranger et les mobiles.
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