932 millions d’euros, c’est la somme conséquente que Free s’est engagé à verser à l’Etat pour obtenir des fréquences 700 MHz. Il empoche ainsi deux blocs de 5MHz duplex. Seul opérateur à ne pas disposer de fréquences basses, il renforce ainsi considérablement son réseau mobile haut débit qui ne comportait jusqu’à maintenant que du 900 MHz, du 1800 MHz et du 2600 MHz. Grâce à cette attribution, il totalise aujourd’hui 55 MHz de fréquences 3G et 4G.
Free aurait pu aller encore plus loin
Le 700 MHz est considéré comme une « fréquence en or » en raison de sa grande portée. Idéal en zone dense pour pénétrer les immeubles mais aussi dans les zones rurales pour couvrir davantage de territoire avec moins d’antennes.
Toutefois, Free n’est pas allé jusqu’à rafler trois blocs comme il y était autorisé par l’Arcep qui souhaitait le favoriser par rapport aux autres opérateurs dans un souci de rééquilibrage du marché en France. Il eut fallu pour cela débourser 1,398 milliard d’euros au total. Sans doute trop pour Free.
L’Etat va toucher le pactole
Orange est le seul concurrent à s’aligner avec également 10 MHz. Mais cette acquisition est moins stratégique pour l’opérateur dont le réseau est le plus développé en France. Bouygues Telecom et SFR auraient pu se porter candidats à deux blocs mais ils se sont contentés d’un seul. Ce qui leur coûtera donc 466 millions d’euros chacun.
Du côté de l’Etat français, c’est le pactole, puisqu’il encaisse 2,796 milliards d’euros ! La mise aux enchères des fréquences 700 MHz, dévolues jusque-là à la diffusion audiovisuelle et réattribuées aux opérateurs télécoms, ne s’achève pas pour autant.
Les lauréats doivent maintenant indiquer le montant qu’ils sont prêts à payer pour choisir leur position dans la bande de fréquence. Les autorisations d’utilisation seront délivrées avant la fin de l’année.
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