Après un an d’activité, Cyril Poidatz, président de Free, a confiance en l’avenir : “ Nous prévoyons d’atteindre le seuil de rentabilité avant la fin de l’année.” Proxad, la filiale du groupe Iliad qui a lancé Free, espère réaliser un chiffre d’affaires 2000 de 50 millions de francs, avec des pertes de 150 millions de francs.Un budget marketing de 120 millions de francs devrait permettre au FAI d’enregistrer 1,5 million d’internautes inscrits et 850 000 utilisateurs actifs avant la fin de l’année. Le chiffre d’affaires de Free pourrait atteindre 100 millions de francs en fonction du déploiement du réseau de télécommunications Lynx, une autre filiale d’Iliad. ” Lynx est doté de licences L33.1 et L34.1, explique Cyril Poidatz, et, à partir du moment où nous serons raccordés au réseau de France Télécom, nous pourrons profiter d’un reversement plus important des terminaisons d’appels. “D’ailleurs, dès 2001, lorsque l’opérateur Lynx aura totalement déployé son réseau en France, Free compte réaliser 50 % de son chiffre d’affaires avec les reversements, le reste provenant à parts égales de la publicité, du e-commerce et des revenus de ses services professionnels Online.fr.Le réseau de collecte de trafic Internet de ses abonnés migrera donc progressivement des lignes de France Télécom, WorldCom et 9 Télécom vers celles de Lynx, ce qui permettra également au fournisseur d’accès de profiter du dégroupage pour fournir des services d’accès à Internet à haut débit ADSL “avec une qualité garantie de bande passante “.Pour financer le développement d’une plate-forme technique à haut débit, Free a accepté de céder une participation minoritaire à“un financier institutionnel anglo-saxon “, ce qui permettrait de lever “entre 100 millions et 500 millions de francs “. Une entrée sur un marché français est également à l’étude pour la fin de l’année 2000.
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