Une journaliste des Echos, spécialisée dans les télécoms, a été mise en examen pour diffamation à la suite d’une plainte de Free Mobile, a révélé le site du Monde. L’opérateur lui reproche d’avoir cité dans un article, paru au printemps 2012, dans le quotidien économique, les propos d’un cadre de Bouygues Telecom critiquant indirectement le réseau de Free Mobile et l’Arcep, laquelle, selon lui, aurait « inventé une notion nouvelle, celle du réseau vide qui couvre ».
L’auteur de ces propos, Didier Casas, secrétaire général de Bouygues Telecom, aurait été entendu en qualité de témoin assisté par le juge chargé de l’instruction de la plainte. Le groupe Iliad avait prévenu le 8 mars 2012, qu’à compter de ce jour, « Free Mobile attaquerait en justice toute personne dénigrant la réalité de sa couverture ou de ses investissements ».
Les relations entre Xavier Niel et la presse sont houleuses de longue date. Dernièrement, le site d’information Rue89.com (groupe Nouvel Observateur) a fait savoir que son directeur de la publication, Pierre Haski, avait été convoqué par la police le 24 octobre 2012, dans le cadre d’une enquête suscitée par une plainte déposée par Free Mobile. Ce dernier incriminait un article publié le 16 avril 2012, sur les dessous du lancement du quatrième opérateur mobile.
Dans son livre sur Xavier Niel, paru début octobre 2012, l’auteur, Gilles Sengès, rapportait que le fondateur d’Iliad (maison mère de Free) était très susceptible concernant le traitement par la presse de son « épopée ».
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