Conclu en 2011, l’accord d’itinérance qui permet à Free Mobile de bénéficier des fréquences 2G et 3G d’Orange, doit cesser début 2018. L’Arcep, qui a le pouvoir de modifier ce type de contrat en vertu de l’article L.34-8-1-1- du CPCE, estime qu’il est temps pour Free Mobile, qui a développé depuis son réseau en propre, de voler de ses propres ailes. L’autorité souhaite même que l’extinction de l’itinérance commence plus tôt que prévu. Mais le processus est délicat techniquement et devra être planifié sur plusieurs années, et zone par zone.
L’extinction prévue au maximum en 2020 pour la 3G et en 2022 pour la 2G
L’Arcep vient de soumettre son plan à la consultation publique. Elle propose de cibler en priorité les services haut débit, c’est-à-dire la 3G, parce que ce sont les plus sensibles au niveau concurrentiel. Impossible d’envisager l’extinction totale de l’itinérance avant fin 2018, voir fin 2020. En effet, Free ne couvrira en 2018 que 90% de la population et il serait problématique de laisser 10% des Français sur le carreau. Par ailleurs, l’opérateur ne couvre pas encore à cette date de façon totale l’intérieur des bâtiments.
Concernant les services de base ou bas débit, soit la 2G, l’Arcep estime qu’il faudra encore “4 à 7 ans pour atteindre un réseau de 15 000 sites” à Free Mobile, l’opérateur étant actuellement dépourvu d’un réseau 2G. Ces services ne sont pas considérés comme prioritaires car “d’une importance moindre dans la dynamique d’investissement”. Leur extinction est donc fixée à échéance plus lointaine, comprise entre début 2020 et fin 2022.
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