Décidemment, le succès peut avoir ses revers. Free Mobile semble en effet en faire les frais. Ce vendredi 6 avril 2012, dans Les Echos, après des semaines de silence, Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad (maison-mère de Free), intervient au sujet des ventes de téléphones. Selon le journal économique, Free les aurait surestimées et se retrouve avec un stock d’appareils dont il ne sait que faire.
Citant une source « bien informée », Les Echos indique que Free serait « encombré d’un stock de téléphones qui pourrait se compter en centaines de milliers d’appareils ». En fait, Free estimait que 25 à 30 % de ses abonnés s’équiperaient d’un téléphone en prenant un forfait. Donc, soit les clients utilisent leur vieil appareil, soit ils utilisent celui qu’ils ont acheté avec leur forfait premium chez leur précédent opérateur.
Les constructeurs n’ont pas voulu racheter les invendus
Maxime Lombardini ne reconnaît pas totalement les faits : « Nous n’avons aucun problème de terminaux ou de stocks. Nous avons certes tâtonné sur la tarification au lancement. Maintenant, nous pouvons revendiquer les meilleurs prix du marché sur les terminaux comme sur l’abonnement. » Et le quotidien de répliquer en dévoilant, toujours selon sa source, que « Free Mobile a revendu en gros à l’étranger certains modèles, et demandé à ses fournisseurs (ZTE, Huawei, Samsung, RIM) de racheter une partie de ses stocks. Des constructeurs qui pour la plupart ont refusé. »
Maxime Lombardini ajoute enfin que si certains modèles ne séduisent pas les clients, « l’iPhone se vend très bien !, et déclare que, dans les prochaines semaines, la gamme de terminaux devrait s’enrichir afin d’animer les ventes ». Trouvera-t-on les smartphones invendus dans les offres spéciales de ventes privées ou Free décidera-t-il de les solder lui-même ?
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