En plein scandale Cambridge Analytica, qui a utilisé les données personnelles de millions d’utilisateurs Facebook, les opérateurs télécoms sont sommés les uns après les autres de s’expliquer sur le sujet. C’est au tour de Free à l’occasion de l’audition hier par des députés de Maxime Lombardini, le directeur-général d’Iliad, la maison-mère de Free.
Free, héritier d’une culture libertaire
“L’entreprise Free, c’est le fait de ses fondateurs Xavier Niel et de la petite équipe qui est encore en bonne partie présente, a une culture très libertaire au sens où nos abonnés, on leur fout la paix. Du coup, nous ne faisons rien, ni en bien ni en mal, des datas que nous pourrions collecter et que d’ailleurs nous ne collectons pas véritablement”, a déclaré Maxime Lombardini, assurant qu’il resterait de la plus grande vigilance sur le sujet dans les mois à venir.
“Nous avons clairement une responsabilité en tant qu’opérateur, nous pourrions potentiellement avoir accès à un grand nombre d’informations mais nous ne les utilisons strictement à aucun usage ni commercial ni autre”.
Free n’a en effet jamais commercialisé des services comme Flux Vision d’Orange ou Geostatistics de SFR qui permettent de suivre les déplacements des abonnés à partir de leurs données mobiles anonymisées.
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