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Frédéric Leonetti (HP) : ‘ Les serveurs Itanium représentent 20 % de notre chiffre d’affaires ‘

Le constructeur est aujourd’hui le dernier à soutenir sans réserve la puce 64 bits d’Intel. Le responsable des ventes de serveurs milieu de gamme en Europe justifie l’attachement de HP à Itanium.

01net. : Avec le succès des serveurs à base d’Opteron, les Itanium ont-ils encore un avenir chez HP ?Frédéric Leonetti : La réussite des Opteron est surtout due à leur niveau de performance en 32 bits, c’est cela qui intéresse les entreprises et pas leur capacité 64 bits. Ils ne sont en concurrence avec
les Itanium qu’à la marge, et nous savons chez HP qu’il est toujours meilleur d’avoir un recouvrement sur les gammes plutôt qu’un espace entre elles.Les ventes d’Itanium restent-elles faibles ?Ce n’est plus vrai. Aujourd’hui, 20 % des ventes en valeur de systèmes Business Critical Server
[HP 9000 à base de PA-RISC, HP Integrity à base d’Itanium et AlphaServer, NDLR] sont
réalisées avec des Integrity. Et nous comptons faire passer ce chiffre à 35 % vers la fin de l’année. D’ici là, Windows sera disponible en version 64 bits natif et OpenVMS suivra peu après.Avec le rx1600, HP a sorti un serveur Itanium 2 à moins de 2 500 euros. Cette baisse des prix est-elle amenée à durer ?Nous révisons nos prix tous les mois, en fonction de trois éléments : les ventes des machines, les conditions du marché et le prix du dollar. Maintenant, Intel a annoncé récemment que, à l’horizon 2006-2007, Xeon et Itanium
utiliseront les mêmes jeux de composants. Les prix des serveurs Itanium sont donc amenés à baisser.Les différences de prix entre un même serveur vendu aux Etats-Unis et en Europe sont conséquentes. De plus, cet écart n’est pas le même en fonction du modèle de serveur. Pourquoi ?Les prestations proposées et vendues à nos clients ne sont pas toujours les mêmes. Ainsi, en Europe, on ne fait pas payer l’avant-vente. De plus, la politique commerciale n’est pas identiques partout. Par exemple, dans certains pays
on sera plus attentif à la tarification des serveurs d’entrée de gamme que dans d’autres.La fusion entre les équipes services et serveurs de HP change-t-elle votre façon de travailler ?Elle va surtout nous permettre de mettre en avant nos procédures de test et de qualité. L’idée est avant tout daugmenter ce que nous appelons le connect rate, notre capacité à vendre ensemble des produits et
services provenant de plusieurs divisions de chez HP.

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Ludovic Nachury