Née en février, sous l’égide de Publicis, au sein de Zénith, Zéntih Interactive est confiée à Frédéric Joseph. Il détaille ses projets.Pourquoi avoir créé Zénith Optimedia Interactive ?C’est le résultat de la fusion entre Zénith Interactive Solutions et Interactive Optimedia, les deux filiales interactives de Zénith Media, elle-même filiale de Publicis. Nous voulions offrir à nos clients une structure unique pour la gestion de leurs achats d’espace et pour la production de campagnes. C’est une demande d’un marché qui a besoin de transparence et de fluidité. Nos clients ont désormais un interlocuteur unique, avec l’historique de confiance de Publicis et de Zénith Media.Comment voyez-vous l’e-pub en 2002 ?Nous n’avons pas encore de chiffres mais on pense que le marché a reculé d’à peu près 15 % en 2001. Logiquement, 2002 sera l’année de l’équilibre, voire du retour à la croissance. Ce sont les médias traditionnels qui risquent de souffrir le plus et dans un volume global d’investissement en baisse, internet devrait voir sa part augmenter au détriment de la presse et de la télévision. Le ticket d’entrée sur internet reste très abordable et on ne se pose plus la question de l’efficacité du média. Il y aura trois effets leviers cette année : la progression des investissements, le recours aux services de gestion de base de données et de relation client et la poursuite du transfert des annonceurs offline sur le web.Les annonceurs intègrent-ils internet dans leur stratégie mix-média ?De plus en plus. Tous les secteurs d’activité sont aujourd’hui présents sur la toile. Les annonceurs, qui ont fait des tests en 2001, réinvestissent cette année. On observe depuis janvier une progression des investissements. L’intérêt d’internet ne réside pas uniquement dans le taux de clics (0,35 % en moyenne aujourd’hui), ce sont surtout l’impact, l’exposition qui jouent : 60 à 70 % des internautes viennent sur un site en ayant simplement été exposés à une bannière, c’est l’effet branding. Les annonceurs sont conscients de l’impact du média sur des cibles très recherchées, comme les 15-24 ans et les CSP +. Et le retour sur investissement est mesurable sans délai avec les outils qui traquent les internautes exposés au message.L’e-mailing garde-t-il vos faveurs ?Certains prestataires ont surexploité les bases et utilisé massivement l’opt-out [le refus du démarchage a posteriori, ndlr]. Mais l’e-mail marketing reste incontournable : toutes nos recommandations stratégiques le proposent. Nous avons créé un historique defficacité des bases pour pérenniser cette communication, construire des relations one-to-one et travailler à fidéliser les internautes.
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