Le Groupement des cartes bancaires estime à 270 MF, le montant total de la fraude pour l’année 2000. Un montant qui représente 0,028 % des transactions contre 0,02 % en 1999 (pour 178 millions). Dans le secteur des nouvelles technologies, ce montant varierait de 50 MF à 100 MF.D’après le groupement, c’est le téléphone mobile qui serait la principale cause de l’augmentation de 50 % de ces fraudes. Un montant estimé de 50 à 70 millions de francs.En effet, pour acquérir un téléphone sans abonnement, les acheteurs ne devaient fournir que leur numéro de carte bancaire et sa date de validité. Des éléments que les pirates pouvaient trouver facilement sur les facturettes. Ils pouvaient donc aisément se procurer des recharges de communication à moindres frais. Depuis, les opérateurs se seraient mobilisés et demanderaient un peu plus de renseignements à leurs clients pour l’achat de ce type de téléphone, comme une date de naissance ou la réponse à une question choisie à l’avance.En ce qui concerne Internet, le fait de ne pas avoir de moyens de recensement fiable n’a pas empêché le groupement d’estimer l’escroquerie au plus à 50 MF. En effet, sur la Toile, on est souvent amené à donner son numéro de carte bancaire, la date d’expiration et son nom. Autant de données qui peuvent être détournées ou récupérées pour s’offrir de petits cadeaux en ligne.Pour endiguer le phénomène, le Groupement compte sur lutilisation des appareils à carte à puce de type boîtier à brancher sur son ordinateur ou portable dit bifente. Ils permettent de valider les transactions avec son code sans que ces informations circulent sur Internet. Un système qui devrait nettement limiter la fraude.
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