François Rechenmann, directeur de recherche à l’Inria Rhône-Alpes:” La biologie devient friande de machines puissantes, à l’instar de la physique. Les laboratoires devront faire un effort d’achat d’appareils et de systèmes de stockage. Mais, à part pour certaines applications particulières, comme celle du séquençage du génome, la bio-informatique n’est pas la plus gourmande en matière de flux et de stockage de données, ni en puissance de calcul. Certes, il y a une demande croissante pour ces trois derniers, mais elle est inférieure à celle d’autres domaines, comme les banques, les assurances ou celui des images satellitaires. Aujourd’hui, le matériel n’est pas le goulet d’étranglement de la biologie. La plupart des problèmes peuvent être résolus, même s’ils peuvent demander des temps de calcul de plusieurs jours, comme la biologie moléculaire. En revanche, c’est plutôt le logiciel qui est bloquant. On a besoin de développer des algorithmes d’analyse de données et de comparaison de séquences, pour lesquels il faut recruter des bio-informaticiens.”
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