Sodifrance, créée en 1984, est spécialisée dans la migration de systèmes complexes, et dans la monétique à travers sa filiale Card Systems. Mi-mai, elle a annoncé un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros, soit une hausse de 15,2 % en glissement annuel. La branche services (68 % du CA) augmente de 9 %, tandis que l’activité monétique (32 % du CA) croît de 28,6 %. De bons résultats qui lui permettent de voir son cours progresser de près de 20 % depuis le 1er janvier. Pour l’ensemble de 2002, l’entreprise, basée en Bretagne, prévoit de réaliser 90 millions de chiffre d’affaires.La Bourse semble vous accorder de nouveau sa confiance…Depuis septembre, nous avons effectivement connu un rattrapage par rapport à l’année 2000. Mais, comparée à celle d’entreprises comme Transiciel, Unilog ou encore GFI, notre valorisation reste encore inférieure de 60 %. Le PER [rapport cours sur bénéfices, Ndlr] moyen du secteur des SSII est à 20 alors que le nôtre est à 11. Notre progression peut donc se poursuivre.Pourquoi êtes-vous cotés sur le Second Marché et non sur le Nouveau Marché ?Toutes les SSII sont au Second Marché. C’est un marché plus régulier et plus durable, où on peut inscrire l’avenir des sociétés dans la durée.Etes-vous satisfait du nouveau segment Next Economy d’Euronext ?Il est encore un peu tôt pour se prononcer. Toutefois, le surcroît de transparence demandé pour recevoir ce label est une exigence des actionnaires et des analystes financiers au vu des affaires qui affectent les grandes entreprises.Les chiffres que vous annoncez pour le premier trimestre reflètent-ils un début de reprise économique ?Lorsque nous avions fixé l’objectif d’une croissance de 18 % sur 2002, nous avions annoncé que notre premier trimestre serait le plus mauvais de l’année. Notre croissance atteint finalement 15 %. Ce chiffre est encore supérieur dans notre activité migration avec 26 % et dans notre activité monétique avec une hausse de 29 %. Les systèmes d’information sont devenus tellement stratégiques pour les grands comptes qu’ils ne peuvent plus contourner ou différer leur migration. D’autant que Bull a indiqué qu’il arrêtait les grands systèmes. Mais si notre croissance valide notre expertise technique, nous ne pouvons quand même pas être optimistes pour l’année en cours. Le marché reste dur et tendu sur les prix, bien que l’on note un petit frémissement en avril.Votre activité monétique rentre-t-elle dans votre c?”ur de métier ?La monétique pèse environ 30 % de notre chiffre d’affaires. C’est une activité filialisée. Mais vous avez raison, la question se pose. Pour l’instant, aucune décision n’est prise. Et si nous devions faire un choix, ce serait à moyen terme, à lhorizon 2005.
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