Décision informatique : L’adoption d’un PGI n’était pas dans vos projets. Pourquoi avoir choisi de franchir le pas, sans avoir aucune expérience de ce type de solution ?Francis Bonlieu : Lors d’une visite sur le salon ERP en septembre 2002, nous avons découvert qu’il existait des solutions pour les PME. En prime, la démonstration organisée par PMI Soft reposait sur la
visualisation d’une pièce qui ressemblait aux éléments d’aérolique que nous fabriquons, ce qui nous a d’emblée séduits.Vos ressources humaines étaient-elles suffisantes ?Tout à fait, bien que l’entreprise ne compte que vingt personnes. Nous avons réussi à mettre en ?”uvre le progiciel entre janvier et juin 2003. Au prix d’une forte mobilisation du PDG de la société, qui a formé ses salariés,
tandis que je m’occupais du déploiement du PGI et de la constitution du SGBD InterBase de Borland, qui stocke les 1600 références produits de l’entreprise.Comment expliquez-vous cette relative facilité de déploiement ?Franchement, l’installation du PGI en environnement Windows est vraiment très simple. De même pour les interfaces de travail, qui sont claires et intuitives. Ainsi, nos commerciaux et notre administratrice des ventes ont adopté
l’outil en une heure, aussi incroyable que cela paraisse. Le travail le plus important a consisté à alimenter l’outil avec nos références produits, car auparavant, Spirec utilisait essentiellement le tableur Microsoft Excel.Comptez-vous étendre l’expérience à d’autres services ?Bien sûr. Dans la foulée de cette mise en ?”uvre, nous testons le module de comptabilité, afin d’assurer la saisie et la validation des factures. La comptabilité générale restera toutefois externalisée. De plus, nos ateliers
seront dotés à terme de codes à barres, ce qui nous permettra de gérer nos stocks en temps réel.Quel serait, selon vous, le PGI idéal ?Avant tout, il doit être à la portée des non-spécialistes. Il arrive que les sauvegardes automatiques ne s’opèrent plus et je dois déclencher des traitements que je ne maîtrise pas, les diagnostics étant souvent incompréhensibles.
S’ils se simplifiaient, nous pourrions intervenir nous-mêmes, et assurer une maintenance que nous déléguons pour l’instant à Atesys.L’implantation du PGI a-t-elle influencé votre plan de carrière ?Pas vraiment. Ce déploiement n’est qu’une parenthèse dans mon parcours. En même temps qu’une expérience enrichissante, qui m’aura fourni l’occasion de rationaliser l’outil informatique, un des rôles traditionnels du responsable
informatique. Mais au final, mon objectif reste la direction technique.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
