Ces 9 millions de francs devraient permettre à FranceMP3 de respirer, mais cet apport d’argent frais ne se fait pas sans contraintes. La start-up a ainsi l’obligation d’atteindre la rentabilité à la fin de l’année. Les actionnaires ont d’ores et déjà engagé une restructuration de FranceMP3 afin de réduire son train de vie. Première conséquence importante : la suppression de huit postes fait passer de vingt-six à dix-huit le nombre d’employés dans la start-up.” A la fin de l’année dernière, nos recettes couvraient 25 % de nos dépenses. Nous parvenons maintenant à en couvrir près de 40 % “, confie le président et fondateur Eric Legent. Mais réduire les dépenses ne suffit pas, et FranceMP3 a aussi l’intention d’augmenter substantiellement son chiffre d’affaires pour refaire surface. Selon Eric Legent, FranceMP3 devra réaliser 800 000 francs de marge brute mensuelle à la fin de l’année pour satisfaire ses actionnaires.” Travailler avec la régie de NRJ améliorera déjà nos recettes publicitaires. Nous allons aussi développer notre partie marchande. Mais surtout, proposer un service d’abonnement avec une grande major musicale. Nous mettrons bientôt en écoute et à la vente des fichiers MP3 de titres du fonds de catalogue de cette major. “ A la clé de ce partenariat, si FranceMP3 atteint les objectifs fixés, cette ” grande ” major pourrait alors entrer dans le capital de FranceMP3, et participer alors à un véritable troisième tour de table.Créé en septembre 1999, FranceMP3 a récolté 25 millions de francs en octobre de la même année lors de son premier tour de table. Depuis, elle a reçu 15 millions de francs de la part de NRJ en avril 2000. Cependant, 80 % de l’opération consistait à de l’achat d’espace publicitaire sur la chaîne de radio.
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