395 000. C’est le nombre d’abonnements supplémentaires au très haut débit lors de ce premier semestre 2017 comptabilisés dans le traditionnel observatoire de l’Arcep. Au 31 mars, la France comptait donc 5,8 millions de foyers disposant d’une connexion avec un débit descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s. Parmi eux, 2,5 millions concernent le FttH qui a gagné encore 265 000 abonnements ce trimestre. Signalons au passage que seuls 30% des logements éligibles à la fibre de bout en bout ont souscrit à une offre commerciale. Le potentiel de croissance est donc énorme.
Les cartes SIM 4G à usage fixe font leur apparition
Pour le reste, l’Arcep ne fournit pas les chiffres par technologie. Mais l’autorité comptabilise pour la première fois les abonnés disposant d’une carte SIM 4G à usage fixe. Une innovation qui répond à de nouvelles offres commerciales : Bouygues Telecom, Orange et SFR ont lancé tour à tour une box 4G cette année. Mais impossible de connaître le nombre exact d’abonnés par ce biais : les chiffres sont mélangés à ceux des terminaisons par câble coaxial (FttB) et retenus uniquement lorsque le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s. Soit 1,3 million de foyers au 31 mars.
Restent les abonnés qui bénéficient d’un débit compris entre 30 et 100 Mbit/s, ce qui est possible avec du câble coaxial ou du VDSL 2 lorsque l’abonné est situé suffisamment près de l’équipement du FAI. Ce qui concerne aujourd’hui 2,1 millions d’abonnés.
Concernant le haut débit, l’ADSL continue de reculer et ne concerne plus désormais que 21,6 millions de foyers. Dans ce domaine, d’autres technologies progressent en revanche comme le satellite, le câble ou la boucle locale radio (Wimax).
Enfin, un petit mot sur le déploiement du très haut débit. Au 31 mars 2017, 15,9 millions de logements et locaux à usage professionnel sont désormais éligibles au très haut débit fixe dont 8,2 millions au FttH… mais seuls 3,9 millions d’entre eux sont situés en en-dehors des zones très denses.
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