C’est dans trois communes oubliées de l’ADSL du Val-de-Rance, dans les Côtes-d’Armor, que France Télécom expérimente, en grandeur nature, des services d’accès haut-débit sans fil à Internet couplant les
technologies WIP (Wireless IP) et Wi-Fi. Certains abonnés recevront directement le signal WIP, via une petite antenne installée sur leur toit ; pour d’autres, il sera relayé par un réseau Wi-Fi.L’ADSL ne couvrira, en effet, que 20 à 30 % du territoire regroupant 80 % de la population. Or, l’opérateur historique s’est engagé
à en desservir 90 % : il lui faut donc mettre en ?”uvre d’autres technologies, comme le sans-fil fixe.Ce sera
Wimax (802.16) ; et si la norme définitive (802.16 révision d) est quasiment bouclée, il reste à effectuer les tests d’interopérabilité, qui ne seront pas réalisés avant
2005. En attendant, France Télécom teste, sous le nom générique de WIP, des versions non normalisées développées par plusieurs constructeurs.
Wireless IP assure l’intérim en attendant Wimax
L’objectif consiste à déterminer l’architecture du système et à anticiper les difficultés lors du déploiement massif de Wimax en 2005. Ce service se révèle proche de l’ADSL en termes de débit (512 Kbit/s), mais
la portée de WIP est d’une quinzaine de kilomètres (contre 3 ou 4 en ADSL).La norme 802.16 révision d prévoit une plage de fréquences de 2 à 60 GHz, mais seule celle des 3,5 GHz est ouverte en France. La prochaine pourrait être celle des 5,8 GHz, déjà opérationnelle dans certains pays, comme le
Royaume-Uni.
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