Fin 2001, France Télécom aura ainsi installé plus de 3 000 accès fibre optique InterLan et MultiLan jusqu’à 100 Mbit/s. Le déploiement se poursuivra : en 2002, l’offre InterLan (interconnexion locale de sites), réservée jusqu’ici aux seules préfectures, sera mise en disponibilité dans les toutes les villes de plus de 10 000 habitants de la métropole ; et l’offre MultiLan (interconnexion longue distance de sites), dans tous les départements de la métropole, avec au moins un point d’accès par département.Pour son offre SMHD (Service Multi Sites Haut Débit), l’opérateur public revendique à ce jour plus de 250 anneaux installés et quelque 5 000 immeubles raccordés (contre 611 à fin 1998). Une montée jusqu’au débit de 80 Gbit/s (WDM Metro) est en préparation.Mais, pour faire baisser le coût des accès SMHD, notamment pour les sites n’ayant besoin que de quelques mégabits par seconde à quelques dizaines de mégabits par seconde, France Télécom a également lancé à Paris l’expérimentation de réseaux optiques passifs (PON) sur ATM, suivant les recommandations définies dans le cadre du consortium d’opérateurs FSAN (Full Service Access Network), dont il est l’élément le plus moteur.Ces réseaux optiques passifs reposent sur la mise en commun d’une partie des équipements optiques entre plusieurs sites clients. Ils pourraient être prédéployés à Lille dès le courant du premier semestre 2002. Le coût total de ces expérimentations PON est évalué à 300 000 euros.Outre France Télécom, le consortium FSAN regroupe aujourd’hui des opérateurs comme BT, KPN, Deutsche Telekom, Swisscom, Telecom Italia, Telefónica, Telia, Korea Telecom, Bezeq, NTT, Singtel, Telstra, Bell Canada, SBC, Qwest et Verizon (www.francetelecom.com) (www.fsanet.net).
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