Auparavant, seuls les opérateurs concurrents étaient à même de leur fournir ce service, en achetant eux-même des minutes à FT (France Télécom).France Télécom refuse cependant de dévoiler les tarifs précis de son nouveau produit, même s’il a tout de même daigné donner deux exemples. Ainsi, un FAI qui générera 150 millions de minutes de trafic par mois se verra reverser 2 millions de francs. Pour 50 millions de minutes, seuls 700 000 francs seront reversés. L’opérateur garantit que la rémunération sera effective dès la première minute, et que le calcul de la somme sera effectué tous les mois. En outre, pour les FAI, ce service sera sans engagement de durée ni de volume.L’offre de FT n’a pour l’instant récolté que des réactions de principe de ses concurrents. Par la voix de l’AOST, ils déclarent ” regretter une certaine opacité “. L’AOST avoue cependant n’avoir pas eu le temps de décortiquer NetRevenu et, par conséquent, d’être incapable d’en prévoir les conséquences.
Des réactions mitigées
Du côté des fournisseurs d’accès, on semble satisfait. “Cette offre établit que France Télécom considère le modèle économique de l’accès à Internet gratuit comme viable “, se réjouit Michael Boukobza, responsable du business development chez Free. Mais ce n’est pas l’enthousiasme non plus : “D’après nos calculs, France Télécom reversera au maximum 1,7 centime par minute de trafic. Les opérateurs concurrents peuvent aller jusqu’au double, assène-t-il. Et cette offre n’est de toute façon intéressante que pour les FAI gratuits qui ne possèdent pas de dorsale, ou nen ont pas une suffisamment dimensionnée.”Pour France Télécom, ce sera de toute façon un bon moyen de mettre en valeur son tout nouveau réseau IP, qui sera utilisé dans le cadre de cette offre.
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