Après avoir été débouté par la cour d’appel, France Télécom a accepté de se conformer aux injonctions du Conseil de la concurrence. Ce dernier lui demandait en février d’ouvrir son ADSL (accès haut débit à Internet par le réseau téléphonique classique) à ses concurrents pour le 17 avril. L’ex-opérateur national a donc rendu publique son offre ADSL, qui devrait permettre aux opérateurs et fournisseurs d’accès Internet, tels que Liberty Surf ou Easynet, de ne plus être limités au rôle de revendeur de France Télécom. L’offre de ce dernier contient deux étapes. ” Connect IP “, immédiatement disponible, permettra aux concurrents de France Télécom de proposer rapidement une alternative à Netissimo, le nom de l’ADSL de l’opérateur historique. Les opérateurs et fournisseurs d’accès pourront installer eux-mêmes l’ADSL chez le client, gérer les abonnements, et surtout dimensionner les débits, ce qui n’était pas possible jusque-là. Cette offre sera disponible là où France Télécom a ouvert des plaques ADSL. Elle ne durera qu’un an, les concurrents étant invités à migrer ensuite vers l’autre offre, ” Connect ATM “. Elle ne verra le jour qu’en octobre, car France Télécom doit ajouter des éléments (des multiplexeurs DSL, notamment) sur son propre réseau. Mais les opérateurs qui le souhaitent pourront la tester dès le mois de juillet. Cette seconde offre devrait permettre aux concurrents de revendre de l’ADSL à des fournisseurs d’accès Internet et de concurrencer ” Turbo DSL “, de France Télécom, pour l’accès Internet avec haut débit garanti aux entreprises
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