L’indice CAC 40 gagne 1,60 % à 4 660 points. Le Nouveau Marché bondit de 3,74 % à 1117 points.Suspendu ce matin, le titre Bull s’envolait littéralement dès la reprise de sa cotation à la Bourse de Paris : +46 % à 1,46 euro. A l’issu du conseil d’administration, on apprenait que Guy de Panafieu quittait la présidence du groupe informatique français. Par ailleurs, en attendant la finalisation de la vente au groupe Steria d’une grande partie des activités de services de Bull en Europe et compte tenu des perspectives du groupe, l’Etat, actionnaire de Bull, va renflouer la trésorerie sous la forme d’une avance de 100 millions d’euros.CompleTel Europe poursuit sur sa lancée de vendredi dernier (+31,87 %) et s’adjuge +16,67 %, à 1,40 euro. L’opérateur alternatif bénéficie des spéculations sur le marché des télécoms. En effet, France Télécom (+3,13 % à 51 euros) serait acquéreur de l’espagnol JazzTel (coté à Madrid). Ce dernier a confirmé avoir ouvert des négociations avec divers acteurs des télécoms, parmi lesquels l’opérateur historique français. Si les pourparlers étaient avérés par une prise de participation effective, cela pourrait signifier le début de nouveaux mouvements au sein du secteur des télécommunications et, par conséquent, le possible rapprochement du petit spécialiste de la boucle locale avec un géant du marché.Ces rumeurs de prises de participation ont également tiré vers le haut d’autres valeurs télécoms telles que Wanadoo (+12,28 % à 6,95 euros), Orange (+1,63 % à 10,62 euros) ou encore Telefonica (+3,27 %, à 16,44 euros).
Kalisto flambe mais ne peut être cotée
Aujourd’hui, les investisseurs attendaient la reprise de la cotation de l’action Kalisto Entertainment. Toutefois, celle-ci est restée réservée à la hausse toute la journée tant la demande était forte. A la clôture du Palais Brongniart, les ordres s’équilibraient autour de 2,90 euros, soit une hausse potentielle de 114,81 %. Rappelons que lors de sa suspension en juillet dernier, le titre Kalisto s’échangeait à 1,35 euro. Depuis, un accord financier a été trouvé avec les banques créancières du groupe de création de jeux vidéo afin dassainir une situation plus que précaire, en perte 130 millions de francs.Cryo Interactive (+23,53 %, à 5,25 euros), Titus Interactive (+18,93 %, à 4,02 euros) et, dans une moindre mesure, Infogrames (+7,53 %, à 15,85 euros) bénéficiaient de cet engouement. A moins que cela ne découle du succès des premiers jours de commercialisation aux Etats-Unis de la Xbox de Microsoft et de la GameCube, de Nintendo.
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