Si Michel Bon, le président de France Telecom (FT) se dit “confiant sur l’avenir de l’activité de son groupe pour 2002”, les marchés financiers, eux, sont plus réticents. En témoigne, le fléchissement du cours le lendemain de la publication des résultats. L’endettement de la galaxie FT reste la première préoccupation. La dette de l’opérateur s’élève à 64,9 milliards d’euros (426 milliards de francs). Des cessions d’actifs sont envisagées afin de ramener l’endettement à 47 milliards. Velléités ? Sans doute ! À titre d’exemple, il faut rappeler que FT reste englué dans le capital du câblo-opérateur britannique NTL, qui envisage une augmentation de capital. Ce qui aurait pour effet mécanique de marginaliser la présence du groupe français, lequel, par définition, n’a pas un euro pour participer à lopération. Alors un consensus se dégage parmi les analystes financiers : ils préfèrent les filles (Orange pour le mobile, Wanadoo pour internet, Equant pour les services internationaux) à la mère.
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