” Le trafic téléphonique est de nouveau normalement acheminé. Nous sommes confiants mais nous restons vigilants. La cellule de crise est toujours maintenue “, précise-t-on du côté de France Télécom.Les techniciens de l’opérateur, renforcés par ses fournisseurs et les équipes du Cnet, ont dû ?”uvrer une bonne partie de la nuit pour résoudre la panne qui, à partir de 10 h 30, mercredi, a pénalisée particuliers et entreprises. “Les utilisateurs de Paris et de la petite couronne ont été pénalisés, soit environ 2 millions de personnes. Une fois sur deux, les appels entre Paris et la province n’aboutissaient pas “, reconnaît l’opérateur. Certains usagers parisiens se sont également plaint du fait que leur appels locaux n’aboutissaient pas.Jeudi matin, l’opérateur craignait que les solutions de dépannage mises en place dans l’urgence ne permettent pas de faire face au pic de trafic matinal, qui a lieu entre 10 et 11 heures. Mais le réseau a finalement tenu le choc.
Effet boule-de-neige
Il s’agit de l’une des plus graves pannes survenues sur le réseau de l’opérateur. “Un n?”ud de commande situé en région parisienne et qui gère le trafic Paris-province a été touché. Cela a surchargé les n?”uds voisins qui sont à leur tour tombés en panne. Le réseau est resté aveugle pendant plusieurs heures “, explique un porte-parole de France Télécom. C’est le système de signalisation des appels destiné au dialogue entre centraux téléphoniques ?” l’équivalent du poste d’aiguillage pour les voies ferrées ?” qui a cessé de fonctionner normalement. Résultat : le réseau ne savait plus quelle voie emprunter pour acheminer les appels qui arrivaient aux divers centraux.Si la panne a été immédiatement localisée, la phase de réparation a été plus laborieuse. Et malgré les mesures prises pour contourner le problème, l’opérateur a été confronté à un effet boule-de-neige : après l’échec de leur première tentative, les abonnés recomposaient plusieurs fois leur numéro, ce qui a contribué à l’engorgement d’une partie du réseau. Des solutions de filtrage ont alors été mises en place pour bloquer ces tentatives.France Télécom, qui assure que l’architecture de son réseau n’est pas en cause, explore plusieurs pistes. Le problème pourrait, par exemple, provenir d’une défaillance logicielle. Pour en comprendre la raison, il lui faudra éplucher les centaines de milliers de messages informatiques générés par le réseau.
L’opérateur précise que les appels durgence ont toujours fonctionné.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.