Satellite ne rime pas forcément avec faillite, comme l’actualité pourrait le laisser penser. Ainsi, le système Inmarsat (International Mobile Satellite Organisation) se porte bien. Et France Télécom, l’un des coactionnaires, a même vu son chiffre d’affaires augmenter en 1999 de 34 % pour atteindre 511 millions de francs. Il faut dire qu’Inmarsat appartient à la vieille génération des satellites géostationnaires ne nécessitant que quatre plates-formes pour couvrir le monde (plus cinq en réserve), et non une soixantaine pour les Iridium ou Globalstar. Aujourd’hui, quatre-vingt-quatre pays sont membres de l’association, devenue en 1999 société anonyme.Elle compte un peu plus de vingt-sept millions d’utilisateurs. France Télécom vient de lancer un service RNIS permettant d’employer des terminaux de 4 kg (au lieu de 12 kg pour la généra- tion précédente, Inmarsat B) et de transmettre des données à 64 Kbit/s et de la voix. A la mi-2001, un service paquets (Inmarsat Packet Data Services) devrait être lancé en mode non connecté. Avec une facturation au volume, et non plus à la durée. Le service RNIS n’est accessible que dans les zones terrestres.
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