Créée en mai 2000, la place de marché B-to-B Answork est née avec un capital de départ de 15 millions d’euros, répartis équitablement entre ses différents géniteurs : BNP Paribas, la Société générale, le Crédit agricole et Cap Gemini Ernst & Young (CGEY).Spécialisée dans l’acquisition de biens et services de fonctionnement indirects (fournitures de bureau, équipement informatique, voyages…), elle compte une quinzaine de fournisseurs parmi lesquels Manutan, Xerox ou encore Ricoh. Cette prise de participation de France Télécom, à hauteur de 10 %, vient modifier la donne entre les quatre fondateurs puisque CGEY ne détiendra plus désormais que 15 % du capital de Answork contre 25 % précédemment.France Télécom apportera son savoir-faire en matière de nouvelles technologies et de réseau mais participera également à la commercialisation et au développement international de Answork. “Ce nouvel investissement dans une place de marché B-to-B confirme notre stratégie de nous positionner plus en amont de la valeur ajoutée. Nous souhaitons ne plus nous cantonner à un simple statut de fournisseur et être un véritable market enabler “, explique Christian Bret, directeur de la stratégie de la branche Entreprises de France Télécom.L’opérateur, qui n’a pas souhaité divulguer le montant de la transaction, prévoit d’investir dans deux places de marché B-to-B supplémentaires d’ici à avril prochain.
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