Pour une fois, hélas, l’IT-CAC 50 a davantage reculé que le Nouveau Marché, en perdant 5,69 % contre 5,61 % pour ce dernier. L’explication est à chercher auprès de France Télécom et de Wanadoo, qui perdent respectivement 6,97 % et 4,41 % de leur valeur.France Télécom et Wanadoo ont été au centre des préoccupations des opérateurs de marché. On attend en effet de la part de l’opérateur historique des éclaircissements sur sa stratégie mobile et UMTS.
C’est à l’aune des annonces qui accompagneront demain les résultats que les analystes jugeront de la capacité de l’opérateur à réduire une dette préoccupante. Les frais qu’elle génère se monteraient à 3,6 milliards d’euros pour 2001, contre 2,5 milliards en 2000.Concernant Wanadoo, le titre est passé en deça de la barre des 5 euros, et a même coté 4,68 euros ?” au point que les analystes ont cru possible une suspension de cotation. La filiale ISP de l’opérateur devra également faire la preuve de sa valeur aux yeux d’investisseurs qui restent circonspects sur une stratégie souvent assimilée à celle des dot-com américaines (Yahoo! notamment).
Après les web agencies, les SSII sont dans le collimateur
Atos Origin, en baisse de 9,57 % à la clôture, a souffert du profit warning annoncé par Philips Electronics. Ce dernier reste un client important de la SSII, après en avoir racheté la filiale services, Origin.Les SSII européennes, jusqu’à présent épargnées par la tourmente qui touche les web agencies, sont aujourd’hui menacées. Le PDG d’Atos Origin, Bernard Bourigeaud, a tenu à rassurer les analystes et se dit ” confiant sur la capacité à amener la rentabilité opérationnelle à plus de 8 % dès 2001, avec une croissance du chiffre d’affaires de 10 % “.Integra a cédé plus de 32 % de sa valeur en l’espace de 11 minutes de cotation. A nouveau suspendu, le titre cote maintenant 2 euros, son plus bas niveau historique, et 90 % de moins quen mars 2000.
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