L’opérateur public est suivi, mais loin derrière, par Cable & Wireless (12 %), Colt (9 %), Worldcom (7 %), Easynet (4 %), Cegetel (3 %), Maiaah! (3 %), KPNQwest (1 %) et 9 Télécom (1 %). Les 9 % restants se partagent entre Global Crossing, Sprint, Siris, Belgacom, etc., avec moins de dix clients chacun.Les VPN-IP, qui sont apparus il y a un peu plus d’un an, opéreraient donc une véritable percée. “Plus de deux appels d’offres data sur trois concernent aujourd’hui des déploiements de VPN-IP.” commente Marie Millet, co-auteur de l’étude. Sur cette lancée, il faut s’attendre à compter en France, à fin 2003, 27 % de VPN-IP face à 73 % de VPN sur Frame Relay. A l’horizon 2006, le marché pourrait être de l’ordre du milliard d’euros.Si France Télécom Equant se détache, c’est évidemment parce qu’il offre la plus grande capillarité, mais aussi parce qu’il maîtrise la plus large palette de technologies, aussi bien de transport (ATM, MPLS, IP natif, Frame Relay), que d’accès (LS, DSL, RTC/RNIS, fibre optique et même GSM). Il ne lui manque, finalement, que l’accès par boucle locale radio.Outre l’opérateur historique, ils sont aujourd’hui sept providers à fournir des VPN-IP sur des réseaux IP gérés par MPLS : 9 Télécom, Belgacom, Cegetel, Global Crossing, Lambdanet, Maiaah! et Worldcom. Un huitième (T-Systems Siris) s’apprête à les rejoindre. Les autres se contentent généralement de fournir des VPN sur des réseaux IP surdimensionnés, complétés par une sécurisation IPSec et/ou une priorisation des flux par Diffserv.En raison de l’historique de leurs infrastructures, huit opérateurs proposent des VPN-IP sur Frame Relay (9 Télécom, Belgacom, Cable & Wireless, Cegetel, Colt, Global Crossing, Siris et Worldcom) et six des VPN-IP sur ATM (Cable & Wireless, Colt, Easynet, Global Crossing, KPNQwest et Worldcom). Kaptech fait “bande à part” en ne proposant que des VPN-IP sur ATM.Côté prix, la règle est le forfait d’interconnexion global, mais sans tarifs publics. Seuls les appels d’offres permettent d’obtenir des informations précises. Mais elles ne suffiront pas à établir de vraies comparaisons : les offres sont trop hétérogènes et souvent taillées sur mesure.Cesmo Consulting observe enfin qu’en dépit des promesses marketing, le coût des solutions retenues par les entreprises n’est pas sensiblement inférieur aux anciens VPN sur Frame Relay. “Seule une plus grande maturité des solutions, notamment MPLS, fera apparaître en 2003 une différence de prix de l’ordre de 30 à 40 %. “, estime Pascal Brélivet, l’autre co-auteur de l’étude. (www.cesmo.fr).
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