La sérénité pour mot d’ordre. Michel Bon, interrogé lors de Networld+Interop, a rédigé un préambule en forme d’appel au calme : “Le marché ne fait pas bien l’analyse de ce que représentent les télécommunications.” Le président de France Télécom a également tenu à expliquer que, en temps de crise, “on continue à téléphoner “.Implicitement, Michel Bon en veut peut-être un peu à la Bourse qui, finalement, “n’est peut-être pas le bon baromètre pour indiquer l’état de santé d’une société “. Quant à la dette, Michel Bon est sans appel : “On me dit que ma stratégie est bonne, mais que mon endettement est trop élevé. L’endettement va avec la stratégie.” Jacques Champeaux, directeur de la branche Entreprises, a pris le relais pour donner sa version de la crise boursière que traverse le secteur : “La bulle Internet reposait sur des sociétés [start-up, NDLR] qui n’avaient pas de vrai modèle économique.” Pour autant, estime-t-il, “la révolution Internet reste d’actualité”, expliquant que les entreprises traditionnelles qui ont lancé des projets Internet pour “mieux faire leur métier” ont plutôt bien réussi. Sans pour autant les nommer.Reste que FT est toujours persuadé qu’Internet va permettre d’accroître l’internationalisation et les gains de productivité des entreprises… si elles le maîtrisent bien.Michel Bon, qui voulait rassurer les analystes, n’a pas résisté à un mot de la fin porteur d’espoir : “Je sais que France Télécom est aujourd’hui plus fort que jamais, malgré le vent d’inquiétude qui souffle.” Et si, après tout, le marché avait simplement besoin d’optimisme ?
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