On s’en souvient, l’opérateur français n’avait pas rendu à temps son dossier de candidature pour l’attribution de fréquences de boucle locale radio. Il avait néanmoins déposé un recours gracieux auprès de l’Autorité de régulation des télécommunications, qui a été rejeté. Il semblerait que GTS Omnicom, autre candidat retardataire ait connu le même sort. La nouvelle est de taille. FT n’accédera ni aux deux licences nationales, bien entendu très courues, ni aux 54 licences locales, attribuées à raison de deux par région et deux pour chaque département d’outre-mer. La boucle locale radio permet d’esquiver l’épineuse question de la paire de cuivre finale, celle qui aboutit chez le consommateur, en lui substituant un accès sans fil qui dispense du passage par le réseau local de France Télécom. Écarter France Télécom des acteurs de la boucle locale radio, fût-ce pour vice de procédure manifeste, est une façon pratique de favoriser la concurrence, qui peine toujours à prendre sa pleine mesure en France.
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