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France Télécom: des résultats dopés par le mobile et l’Internet

A l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels (+18,1 %), France Télécom a souligné ses excellents résultats en matière d’Internet et de WAP. Il revendique pour ses sites Web (Wanadoo, Voilà…) une fréquentation de 12,6 millions de pages vues par jour.

Tout va très bien pour France Télécom, particulièrement en matière d’Internet et de téléphonie mobile. C’est en tout cas le message délivré par son PDG, Michel Bon, lors de la présentation des résultats semestriels de la société.Avec un chiffre d’affaires en hausse de 18,1 % à 100,3 milliards de francs et un résultat net (hors plus-values de cession) qui augmente de 19,3 % à 8,5 milliards de francs, l’opérateur affiche en effet un bilan global jugé exceptionnel. Cela est dû à un fort développement à l’international, à l’explosion de la téléphonie mobile, au bon maintien des traditionnels services de téléphonie fixe et au décollage de l’activité Internet.Les dirigeants de France Télécom ont particulièrement mis l’accent sur cette activité Internet qui a enregistré, sur une période d’un an, une progression de 100 % du nombre d’abonnés Wanadoo, qui compte désormais 1,4 million de personnes.Par ailleurs, l’audience des différents sites de France Télécom progresse de plus de 60 % par rapport à la fin 1999, avec un nombre de pages vues de 12,6 millions par jour en juin 2000.

Loin devant SFR et Bouygues Télécom

Du coté de la téléphonie mobile, l’opérateur historique compte 11,7 millions d’abonnés Itinéris. Un chiffre en hausse de 66 % par rapport à l’an dernier, et qui représenterait aujourd’hui 48,1 % du marché français, loin devant SFR et Bouygues Telecom.En ce qui concerne l’Internet mobile, FT a commercialisé 150 000 terminaux WAP. Ses utilisateurs actifs ?” dont on ignore le nombre ?”, se connecteraient en moyenne 15 fois par mois pour une durée de trois minutes.Michel Bon est revenu sur les perpectives importantes de l’UMTS (téléphonie mobile de 3e génération) en signalant que ” Le WAP n’est que la préhistoire “ de ce que sera demain l’Internet mobile. Un moyen de justifier les sommes importantes investies par l’opérateur dans ce domaine au cours des différents appels d’offres en Europe.

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Didier Géneau