En janvier dernier, France Télécom lançait une campagne de publicité dans la presse annonçant une baisse de 20 % de la minute de téléphone fixe vers les téléphones mobiles Orange. L’UFC-Que Choisir a froncé les sourcils et
sorti sa calculette pour aboutir à une conclusion différente. L’association de défense des consommateurs a alors saisi la justice pour publicité mensongère en février dernier.Selon l’AFP, le tribunal de grande instance de Paris lui a donné raison mardi 10 mai. France Télécom va devoir lui verser 20 000 euros de dommages et intérêts. La publicité en cause est désormais interdite et chaque
infraction à ce jugement constatée par le tribunal coûtera encore 10 000 euros d’astreinte à l’opérateur. Enfin, des extraits du jugement seront publiés par les quotidiens La Montagne, Le Parisien
et 20 Minutes.Selon les calculs de l’UFC-Que Choisir, la baisse annoncée par l’opérateur ne concernait qu’un nombre limité d’appels, ceux dépassant les cinq minutes, alors qu’en moyenne, un appel de fixe à mobile dure une minute et quarante
secondes. Le tribunal a estimé qu’à la lecture de la publicité, un consommateur lambda, ‘ moyennement averti ‘, comprendrait au contraire qu’il s’agissait d’une baisse générale des tarifs. Il a aussi
considéré que les arguments de l’association navait pas été ‘ sérieusement réfutés ‘.Dans son jugement, le tribunal conclut donc que ‘ la publicité faite par France Télécom présente un caractère trompeur de nature à induire en erreur le consommateur ‘.
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