Le seul moyen à la portée des opérateurs pour personnaliser leurs services d’accès Internet par DSL consiste à passer par l’offre ADSL Connect ATM de France Télécom. Justement, le 17 novembre dernier, considérant que les conditions pratiquées par France Télécom n’étaient pas loyales, Liberty Surf Télécom a déposé une plainte auprès de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART). Cette dernière vient de rendre son verdict et répond favorablement dans une large mesure aux demandes de la branche opérateur du fournisseur d’accès Liberty Surf. Sur le volet tarifaire d’abord, l’ART impose la dissociation de la facturation de l’accès au service et de la bande passante fournie. Ensuite, le régulateur fixe, pour l’année 2001, à 210 F (32 ?) mensuels l’accès unitaire à ADSL Connect ATM, et à 1 330 F (203 ?) le mégabit par seconde de bande passante. Et enfin, le palier de réservation des accès par répartiteur est ramené de 50 à 10.
Une lenteur préjudiciable
Conséquence pour l’utilisateur, selon l’ART : “ADSL Connect ATM ouvre la concurrence sur le transport du trafic de l’Internet à haut débit. Ainsi, les fournisseurs d’accès disposeront de plusieurs offres, ce qui devrait favoriser la baisse des prix, au bénéfice du client final.” Satisfaite, l’AOST (association d’opérateurs au sein de laquelle milite Liberty Surf Télécom) regrette toutefois que “près de 18 mois aient été nécessaires [depuis l’automne 1999, date des premières offres ADSL de FT, Ndlr] pour aboutir à ce résultat, période durant laquelle France Télécom a bénéficié d’un monopole de fait qui lui a permis de préempter une part importante du marché “.
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